noam + there's nothing in this world i wouldn't do for you.

Depuis que Hermès m'a annoncer son départ, je m'enfonce un peu plus dans ma déprime. Je me sens tellement coupable de l'avoir détruit à ce point. Si seulement j'avais su, je sais que je ne l'aurais jamais approcher. Ce départ me détruit à moi aussi, déjà que je l'étais avant, mais maintenant c'est pire. Je vais mal à un point que personne ne peux imaginer mise à par ma soeur qui doit ressentir ce mal être autant que moi. Entre jumeaux, nous sommes comme des télépathes, nous ressentons tout ce que l'autre ressens. Je l'ai compris lorsque j'ai reçu ce sms de sa part. Me préparer pour faire quoi ? Lui parler du fait que je souffre, que je suis perdu, que je ne sais plus quoi penser ? Je me lève difficile de mon lit, j'enfile des fringues, je me coiffe, me rase vu que je ressemble à un psychopathe comme ça. Je sais qu'elle ne va pas tarder. Hermès est passer hier pour m'annoncer cette bombe et je n'ai pas réussis quoi dire pour le retenir. J'étais prêt à quitter moi l'université pour le laisser faire ce qu'il veut, mais il a refuser et je ne me suis jamais sentit aussi mal. Je m'assois sur mon lit, je réfléchis à pleins de trucs, j'attrape mon téléphone pour l'appeler, mais je le repose aussitôt. Entre temps la porte de ma chambre s'ouvre et ma soeur apparaît juste derrière. Je me lève puis la serre fort contre moi. Ça fait du bien de la voir, y'a qu'avec elle que je m'ouvre à ce point. Je lui fais un bisous sur le front puis nous nous installons sur mon lit et je passe une main dans mes cheveux. Je me mets à jouer avec mes mains en fixant le sol. Elle est assise près de moi et me soutient, j'apprécie réellement même si c'est moi le coupable dans l'histoire. "Hermès est passer hier soir, il m'a dit de te dire qu'il quittait l'université et que si tu voulais le joindre, tu avais son numéro." Elle saura comme ça que je suis au courant qu'ils se connaissent et qu'ils sont super proches. Je relève la tête vers elle pour lui faire face en attendant des explications. "Pourquoi tu ne m'a pas dit que tu le connaissais ? Je t'ai parlé de lui à plusieurs reprises et toi tu n'as rien dit ? Je ne comprends pas." C'est vrai que je ne comprends pas pourquoi elle me l'a caché, mais bref passons. Je ne veux pas me disputer avec ma soeur. Je suis déjà assez mal comme ça pour me disputer avec mon double. Je soupire en baissant la tête à nouveau. Je sais que je peux craquer, dire tout ce que je veux à ma soeur, elle ne me jugera jamais. "Il me manque tellement, je ressens un manque, son départ à créer un trou béant dans ma poitrine. Je n'arrive plus à respirer, je n'ai plus envie de rien, je me sens tellement minable Amélia." Je relève la tête vers elle pour plonger mon regard dans le sien, mes yeux sont tellement tristes, il n'y a plus rien à l'intérieur. "Tout est de ma faute, je lui ai tellement fait du mal. S'il quitte l'université c'est à cause de moi et je ne me le pardonnerai jamais." Dit-je en appuyant mes coudes sur mes jambes pour plonger ma tête dans mes  mains. Je me sens comme une merde et ça fait un bien fou de confier mes idées noir à quelqu'un, surtout à ma soeur qui a toujours été là pour moi. J'espère qu'elle réussira à convaincre Hermès de revenir parce que je ne peux pas vivre dans un monde ou il n'est pas. J'ai trop besoin de sa présence pour respirer, pour vivre tout simplement. J'espère de tout coeur qu'il reviendra parce que je ne sais pas ce que je deviendrai sinon.

Jamais en vingt-six ans de vie, j'aurais cru souffrir à ce point à cause d'un mec. Je n'ai jamais eu autant mal de toute ma vie mise à par quand mon père s'en prenait à moi. Je m'étais promis de ne plus souffrir et je suis tombé dans mon propre piège. Il est impossible de ne pas l'aimer. Bébé Mémés est parfait et je sais que c'est lui, que ça a toujours était lui et que ça sera toujours lui. Il est la solution à tout mes problèmes. Il est ce que j'ai toujours recherché dans la vie. Il est mon âme soeur et surtout l'amour de ma vie. Je relève la tête vers elle lorsqu'elle se défend. Je repense à l'époque ou je sortais avec une de ses amies, c'était que pour du cul, mais elle ? Elle était complètement folle de moi. A cause de tout ça, elle n'avait plus donner aucune nouvelle à Amélia parce qu'elle voulait par dessus tout c'était moi et lorsque j'ai compris tout ça, je l'ai quitté. J'ai toujours refusé que ma soeur souffre et c'est pas à cause à moi que ça allait se produire. Je soupire. "C'est pas mon mec Amélia et ça ne le sera jamais, j'ai tout gâché." Je soupire en baissant la tête. Je repense à tout ses bons moments comme ce long week-end que nous avons passer tout les deux. Je sais qu'Amélia vit super mal le fait que je souffre à ce point. Elle ne m'a pas vu comme ça depuis que notre père s'en ai prit à moi continuellement. Je la regarde et l'écoute attentivement. Je sais qu'elle a raison, je sais maintenant qu'elle me le dit, ça paraît plus clair. Je suis amoureux de Hermès et je l'ai laissé partir comme un gros con que je suis. Pourquoi je ne m'en suis pas rendu compte avant ? Je suis beaucoup plus heureux, beaucoup plus vivant lorsqu'il est près de moi et comme un con, je ne l'ai pas retenu lorsqu'il a passer cette porte. Je l'ai passé cette porte et il est parti emportant mon coeur avec lui. Je sais bien que ma soeur ne sait pas quoi faire pour que j'aille mieux. Je ne sais pas quoi faire aussi. Elle me serre fort contre elle, je baisse la tête laissant des larmes s'échapper de mes yeux. Amélia est la seule à me voir pleurer, même si j'évite, mais la c'est vraiment dur de ne pas pleurer. Je m'essuie les yeux, je n'aime pas pleurer, brisé cette carapace en montrant mes émotions, mais c'est compliqué. Depuis que Hermès est arrivé dans ma vie, je suis complètement différent. Je relève la tête, soupire puis me lève. Je lâche prise, j'ai envie de tout casser. "Mais comment je peux allez le voir Amélia ?! Il est parti ! C'est trop tard, je l'ai perdu pour toujours et je suis condamné à souffrir c'est comme ça, je dois m'y faire." Je passe une main dans mes cheveux puis me dirige vers le balcon pour respirer l'air frais. Je m'appuie sur la rembarre en m'allumant une cigarette. Je regarde l'horizon, j'essaie de me calmer, mais je n'y arrive pas. "Papa avait raison à mon sujet. Je détruits tout ce que je touche, je ne suis rien, je ne suis plus rien désormais et... à cause de moi, de mon sale égoïsme, j'ai détruis la vie d'un mec génial. Je me déteste tellement." Dit-je en m'effondrant complètement. Je me sens tellement mal. Je l'appelle, il ne répond plus, pareil pour mes messages, j'ai dû lui laisser une centaine de messages sur le répondeur, mais je sais qu'il les efface tout. Je soupire en essuyant mes larmes puis me tourne vers Amélia. "Je vais partir Mélia, je vais retourné à New-York chez maman. Je ne peux plus rester dans cette ville s'il n'est pas la. Tout les endroits me rappelle nos moments, même cet appart ou nous avons passer un week-end exceptionnel. Je ne peux plus vivre s'il n'est pas à côté de moi. Je suis désolé." Elle va m'en vouloir, elle ne va jamais me le pardonner, mais vivre sans Hermès est impossible pour moi alors je préfère partir loin car tout ici me rappelle à quel point je peux l'aimé et surtout à quel point il me manque.

Amélia essaie tant bien que mal de me remonter le moral, de me faire allez mieux, mais je suis inconsolable. Depuis que je l'ai perdu, je n'ai même plus la force de respirer. Je reste cloîtrer chez moi à broyer du noir et je vais mal. J'ai l'impression de mourir un peu plus chaque jour. Il me manque à en mourir et je ne pensais pas que ça ferait autant mal. J'ai envie de le revoir, de le serrer dans mes bras, de lui dire que je l'aime, que j'ai fais une erreur, que je le veux dans ma vie plus que jamais. J'ai envie de m'excuser et de le supplier de revenir. Je la regarde désemparé, elle essaie tellement de me faire allez mieux, mais c'est peine perdu j'ai l'impression. C'est horrible la douleur qu'on ressent. Je soupire une nouvelle fois. Rapidement, voilà qu'elle parle de notre père, de cet homme qui m'a fait tant de mal. Il m'a complètement brisé et je sais que c'est à cause de lui que je suis devenu comme ça. Que je foire tout sans arrêt et surtout que je fais tout pour que personne ne tombe amoureux de moi, mais je n'ai pas réussis avec Hermès. Il est tomber amoureux de moi et c'est réciproque, j'ai tellement flippé que je l'ai envoyé pété et que j'ai tout fait pour qu'il me déteste. J'ai eu tord parce que maintenant j'en crève. Je la regarde et pose ma main sur la sienne en lui souriant faiblement. "Tu es la meilleure des soeurs au monde Amélia, merci pour tout ce que tu fais. Je t'aime tellement fort." Je dépose mes lèvres sur son front puis je me lève de mon lit, je pars directement sur le balcon. Je repense grandement à repartir à New-York, mais je ne sais pas si j'en serais capable. J'ai vécu l'enfer la-bas, j'ai aussi mes démons dans cette ville avec mon paternel. Je me sens chez moi nul part et c'est l'horreur. Je soupire en entendant ma soeur et serre la rembarre dans mes mains. Je baisse la tête. "J'ai dis que je repensais retourné à New-York." Elle me rejoint sur le balcon et voilà qu'elle me fait son discours pour pas que je parte. Quand j'y pense, je serais incapable de la laisser. Amélia, c'est ma bouffée d'oxygène, la femme de ma vie. Je ne peux pas la laisser ici. Nous avons jamais était séparer en vingt-six ans de vie et ce n'est pas maintenant que ça va commencer. Je m'allume une cigarette. J'essuie mes larmes, je respire un bon coup puis la regarde. "Je ne te laisserais jamais Amélia, bien au contraire. Je vais resté et suivre tes conseils. Je vais être un homme et lui dire tout ce que je ressens." Je finis rapidement ma clope que je balance puis la prends dans mes bras et embrasse son front sans la lâcher. Elle sait trouver les mots quand il le faut. Je ne la lâche pas, je me sens mieux quand elle est la avec moi. "Merci pour tout petite soeur, je suis vraiment désolé de me plaindre, d'être un lourd dingue. Promis, je vais me rattraper." Je l'entraîne dans le canapé du salon ou nous prenons place. Je ne lâche pas sa main, j'ai besoin de la sentir dans la mienne pour me sentir rassuré. "Maintenant que j'ai finis de me plaindre, parle moi un peu de toi. Tu m'as manquait et je veux tout savoir. Pas de petit-ami que je dois tuer ?" Dit-je en me mettant à rire. Je ne supporte pas voir ma soeur en couple parce que j'ai toujours peur qu'elle tombe sur un connard comme moi alors je la surprotège, peut-être trop, mais je n'y peux rien. C'est ma soeur, je l'aime et je ferai absolument tout pour elle.