Un plus un fait parfois trois - Julian

Je lui lançais un regard faussement outré « Bah heureusement ! Dormir avec une telle beauté ! » Je lui caressais la joue en souriant pour lui montrer que j’avais autant de chance moi aussi, de dormir avec un tel homme. Finalement je lui volais un nouveau baiser avant de changer de conversation. On évoquait le fait d’apprendre la grande nouvelle à nos amis et je réservais le droit de le dire à Megan, oui j’avais envie de lui annoncer. Je souris quand il me dit qu’il voulait voir sa tête « Tu seras là bien évidemment, sinon c’est moi qui vais me faire engueuler » Oh oui je pense que Megan m’en voudrait si elle ne pouvait pas féliciter le futur papa de suite. Evidemment il voulait le dire à Elios, ces deux-là étaient tellement proche que je ne pouvais pas lui refuser ça « Ah alors là c’est moi qui veux être là ! » Oui car Elios était mon meilleur ami tout comme il était le sien, je n’imaginais même pas ne pas être là lors de l’annonce de cette grande nouvelle. « D’ailleurs je crois que le parrain et marraine sont tout trouvé non ? » Je le suivis dans la cuisine et écoutais ses propositions pour le repas. Je lui souris « Tu sais combien j’aime ton rösti, je ne peux pas dire nan »

Je lui répondis tout doucement « Je me demande exactement la même chose pour toi, parfois je me dis que je ne te mérite pas » C’est vrai après tout, il était tellement parfait, tellement gentil avec moi. C’était l’homme parfait à mes yeux et par moment je me demande si je le mérite vraiment. Je répondis à sa question « Si elle ne peut pas te féliciter dans la minute je sais qu’elle va râler » Chose que je pouvais comprendre après tout. Je lui souris quand il me dit qu’il ne comptait pas l’annoncer à Elios sans moi, j’étais heureuse d’être autorisé à en faire partie, après tout il était tellement proche tous les deux que parfois c’était compliqué de trouver sa place entre eux. Je ne leur reprochais pas, je comprenais mais il est vrai que pour cette annonce j’étais heureuse d’avoir une petite place. Je lui proposais alors de les prendre tous les deux comme parrain et marraine, pour moi c’était important de bien choisir car ils représentaient beaucoup. Si jamais notre enfant nous perdait il fallait que des personnes de confiance puissent veiller sur lui, je ne voulais pas que mon bébé se retrouve sans personne tout comme je l’avait vécu. Je hochais la tête « Je leur fais confiance, ils sont parfaits pour ce rôle et je sais qu’ils aimeront ce bébé » Pas autant que nous, rien ne peux battre l’amour d’un père et d’une mère mais ils l’aimeront suffisamment pour prendre soin de lui au cas où.  Alors qu’il cuisinait je l’observais en souriant, j’avais toujours aimé le regarder faire, il était beaucoup plus dans son élément en cuisinant que moi. Je le remerciais quand il me servit une assiette. Je l’embrassais « Merci beaucoup, on meurt de faim » Je piquais dans le plat et mangeais une bouchée. J’en plantais une autre et l’approchais de sa bouche « Ouvre grand »

Je souris amusé et répondit taquine « Nan pas toi le mec que je planque dans le placard » Je lui tire la langue et le chatouille en riant « Evidemment que je parle de toi » Je caressais sa joue à son merci et murmurais en embrassant son cou « De rien mon amour » Je restais un moment à embrasser son cou puis plantais mon regard dans le sien. Puis on parla de nos amis, et de leur futur rôle auprès de nos enfants. Je souris, oui ce seront eux le parrain et la marraine de nos enfants, il n’y avait pas d’autre solution. Je regardais ensuite mon petit ami cuisiner, il était définitivement meilleur que moi dans tout ce qui était préparation de repas. Je le regardais faire et goutait avec appétit alors qu’il me proposait d’aller manger une glace ensuite « Comment refuser, une bonne glace au caramel beurre salé » Ah oui ça c’était l’héritage de mes années passée en France, pas de glace sans boule saveur caramel beurre salé, heureusement je connaissais un glacier qui servait se petit plaisir, peu connu ici. Je goutais son plat, toujours aussi bon puis le nourrissait en souriant. A sa remarque je souris « Hey je suis la petite dernière de ma famille, faut bien que je m’entraine nan ? » Je reprenais une autre bouché puis lui en donnais une autre.

« Toi aussi » Je lui susurrais à l’oreille face à son compliment, oui lui aussi était magnifique. Notre bébé allait être splendide, j’en était certaine. Il ne pouvait pas en être autrement et puis de toute façon il pouvait bien être moche, ce serais mon bébé alors forcément le plus beau de tous. Toute les mamans trouvent que leur bébé sont les plus beau, les papas aussi très certainement. Je souris à l’évocation du désert, une bonne glace, rien ne me tentais plus. Et quand je lui parlais du parfum il sourit, il avait l’habitude je ne jurais que par ce parfum. Je répondis taquine « Oui ce parfum et pas touche à ma glace ! » Je le connaissais bien, il était gourmand. Je mangeais son plat, délicieux comme toujours puis le nourrit, il me taquina et je lui tirais la langue « Bah tu veux que je m’entraine avec qui ? Y’a que nous deux ! » Je ris et dit « Ah non c’est vrai mon copain dans le placard ! » Je mangeais un peu, lui en donnant également. Bientôt l’assiette fût terminée. Je lui souris « Tout mangé j’ai le droit à ma glace alors ? »

Je souris « Ah oui et tu proposes quoi ? » Je ris doucement puis la discussion changea et je lui interdis de toucher à ma glace. Il me demanda ce que j’allais lui faire sinon. Je lui montrais les dents pour rire avant de répondre « Sinon je mords ! Et tu dors sur le canapé ! Caramel à moi ! » J’éclatais de rire avant de lui embrasser la joue, il savait très bien que je ne ferais jamais ça. Je murmurais « Tu me donne de la pistache, je te donne du caramel » Evidemment on pourrais prendre une boule de chaque chacun mais piquer un peu dans la coupe de l’autre faisait partie du plaisir. Je le nourris en souriant puis je relance la pique sur mon amant caché dans le placard. Il rentre dans mon jeu et je souris « Ah nan pas mon amant ! » On termine l’assiette puis il me demande où l’on va. Je prends ma veste en souriant « Le petit glacier dans la rue qui monte ? » Je crois que ce sont les meilleures glaces que je n’ai jamais mangé qu’on trouve là-bas.