Un plus un fait parfois trois - Julian

J’éclatais de rire en entendant sa proposition de nom de famille. « Ou modeste nan ? » Je le taquinais gentiment et ça me faisait du bien, notre couple allait bien. Nous allions accueillir le bébé dans les meilleurs des conditions. Je souris quand il dit que j’allais le rejoindre dans la nuit si jamais je le faisais dormir sur le canapé « Même pas vrai ! » Je souris doucement « Je viendrais te réveiller pour que tu viennes dans le lit » Oui cette solution était bien meilleure, car le canapé n’était pas très agréable. Je défendis ensuite mon amant imaginaire en souriant. Je l’embrassais tendrement « Si tu dois faire du mal à mon amant alors tu vas devoir t’auto-frapper car il n’y a que toi dans mon cœur » Bientôt ce ne serais plus exactement vrai, il y aura aussi notre enfant, ce seras un amour différent mais ce seras de l’amour aussi. Je pris sa main puis l’entrainais hors de chez nous, direction glace, oui j’avais faim et je n’avais pas envie d’attendre. Je connaissais bien toutes les petites rues de notre quartier, je les adorais, ça me rappelait ma ville en France avec ses ruelles tordue et pleine de surprise. Finalement on arrivait et j’entrais dans la petite boutique en souriant.  

Je pris un air choqué quand il me traita de gamine et comme pour m’enfoncer je lui tirais la langue en riant d’un air enfantin « T’es vilain ! » Il avait raison, par moment j’étais une grande enfant, mais ça me faisait du bien, de ne pas me prendre la tête, de ne pas me compliquer la vie. Oui j’aimais la légèreté parfois car ça faisait du bien. Je souris amusé quand il me dit que je n’avais qu’a pas le punir et je n’aurais pas à me réveiller en pleine nuit pour le chercher « Je ne sais pas, on ne rigole pas avec le caramel » Oui c’était un sujet sensible.  Je souris quand il me dit que son cœur m’appartenait tout comme le mien était sien. On marcha tous les deux vers le glacier, je le laissais prendre la commande puis il me demanda où je voulais le manger. Je lui désignais la petite table dans le coin du magasin, on y avait déjà mangé, à l’un de nos premiers rendez-vous et j’aimais les souvenirs heureux qu’on avait ici. Je l’entrainais non sans avoir récupérer ma coupe. Je m’assis et mangeais en souriant. Je finis par prendre un petit bout et je lui tendis ma cuillère « On ouvre grand ! » Je souris « Oui je continue l’entrainement pour le bébé ! »